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425. (1899) Le monde attend son évangile. À propos de « Fécondité » (La Plume) pp. 700-702

Il nous connaît, il nous a étudiés pendant trente ans, il ne s’illusionne point sur nos goûts intérieurs, sur la puissance de notre amour et sur les possibilités de nos mérites. […] Au contraire, la grandeur qui nous est enseignée ne dépend que de notre amour, de notre obstination et de notre innocence. […] La beauté que confère l’amour fécond et fort, tous les hommes peuvent l’atteindre, elle est à leur portée, ils n’ont qu’à vivre, à croître, à grandir, à agir, à développer leur race. […] J’y ai vu ce que peu de livres laissent transparaître : le souci de l’avenir des races, l’intérêt de leur ordre et de leur force, la passion d’un art plus humain et plus réel, le solennel amour de la vie harmonieuse, la pitié et la charité à toutes les pages. […] Fécondité est un poème, un livre épique, une ode aux champs et à l’amour.

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