/ 2719
1376. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312

« Bien, lui dis-je ; amenez-le demain à la fin du jour ; je lui souhaiterai bon voyage au pays de Pétrarque, de l’amour et de la gloire, maintenant que les vers, l’amour et la gloire sont devenus une pincée de cendre trempée d’eau amère entre mes doigts. » Merci, dit-il ; et il me serra la main dans sa main nerveuse, qui tremble, qui étreint et qui brise les doigts de ses amis comme une serre d’aigle concasse et broie les barreaux de sa cage. […] lui dit-il de sa bouche amie. […] répondit le vieillard, voici ce dont je m’accuse : Une fois, dans mon troupeau, une bergeronnette, qui est un oiseau ami des bergers, voletait… Par malheur je tuai avec un caillou la pauvre hoche-queue ! […] « Mireille allait devant elle, comme jadis Maguelonne, celle qui chercha si longtemps, éplorée, dans les bois, son ami Pierre de Provence, qui, emporté par la fureur des flots, l’avait laissée abandonnée. […] Le soir, mon ami M. 

/ 2719