Et cependant, toi, l’ami et l’élève éclairé des sciences ; toi, mon ami, tu cherches avec plus d’ardeur à te faire confondre dans la foule des grands d’un petit État, qu’à obtenir par tes travaux l’estime et l’amitié des véritables grands de la terre ! […] Éveille-toi, mon ami ! […] Ainsi écrivait Muller à son ami. […] Il s’était fait en ces années un nouvel ami intime, moins héroïque et moins épique que Muller ; c’était l’aimable et sensible poète Matthisson. […] Il n’avait pas attendu d’être si proche voisin de Coppet pour devenir un ami particulier des Necker et pour connaître familièrement Mme de Staël.