Il est vrai que quelques musiciens modernes ont cru pouvoir trouver le secret d’enseigner autrement que de vive voix, la durée que devoit avoir un air, et d’apprendre par consequent même à la posterité le mouvement dont il falloit le joüer, mais c’étoit en se servant de l’horlogerie que ces musiciens prétendoient venir à bout de leur projet. Ils vouloient, par exemple, en marquant combien de secondes doivent durer les vingt premieres mesures de la chaconne de Phaëton, enseigner le mouvement dont il falloit battre la mesure de cet air de violon.