On admire beaucoup certains duos de la musique de Rossini, où l’un chante pendant que l’autre pleure, où celui-ci accompagne l’orchestre avec sa voix, pendant que l’orchestre déclame l’air que le chanteur devrait chanter ; mais combien cela n’est-il pas plus difficile de transposer ainsi, de Don Quichotte à Sancho, de Don Juan à Sganarelle, du maître au valet, du fait à l’idée, les plus excellentes qualités de la comédie, à savoir le rire et la leçon ? […] Il est loyal, mais à sa façon, en dissimulant ce qu’il a dans l’âme. — Don Juan est un fourbe d’autant plus dangereux qu’il a toujours l’air de mettre son jeu à découvert. […] C’est par ce qu’elle était à cette œuvre, que le nom de La Vallière est resté, en nos souvenirs et dans nos respects, le mot d’ordre de tant de grandes choses dont se compose le grand siècle. — Elle a entendu les premiers bruits du Versailles naissant ; elle a vu fleurir les premières fleurs de ce jardin des Hespérides ; elle a vu s’élancer dans les airs rafraîchis, les premières eaux de ces bassins amenées de si loin, par la volonté d’un seul, pour le plaisir de tous.