On dirait que l’argent veut être aimé pour lui-même, et qu’il redoute la jeunesse comme une maîtresse trop prodigue. […] Philippe aime Cyprienne sa cousine, mais elle est pauvre, elle aussi, et il attend la fortune pour se déclarer. […] Mamignon aime Cyprienne : il se déclarait ; il va sans doute demander sa main. « Touchez-là, mon neveu ! […] Cyprienne ne sait rien encore de ce beau chef-d’œuvre, non plus que Philippe, qui n’attend qu’une occasion pour oser l’aimer. […] Elle est jeune après tout, elle est jolie, elle a du sang dans les veines ; elle a cinquante raisons pour ne pas aimer son mari.