Rêves pour rêves, nous aimerions mieux rêver avec les Brahmanes, ces théologiens philosophes de l’Inde primitive, ces précurseurs de la philosophie chrétienne, nous aimerions mieux rêver que le Créateur, apparemment aussi sage, aussi puissant et aussi bon alors qu’aujourd’hui, a créé dès le premier jour tout être et toute race d’êtres au degré de perfection que comporte la nature de ces êtres ou de cette race d’êtres dans l’économie divine de son plan parfait. […] » Quelle métaphysique déjà profondément spiritualiste, que cette création par le désir occulte qui presse toute chose, non encore née, de naître pour s’unir à Celui de qui tout sort et à qui tout retourne, afin de l’aimer et de le glorifier ? […] Je t’aurais aimé peut-être ; pourquoi m’as-tu frappé à mort ? […] J’admirai, j’adorai cette parenté universelle des êtres, cette fraternité de la vie entre tout ce qui respire, entre tout ce qui sent, entre tout ce qui aime ici-bas dans la mesure de son intelligence et de sa destinée. […] Pelletan aime les images, et il a raison : dire n’est rien, peindre est tout en fait de style ; les images sont les gravures de l’idée ; ce qui n’est pas représenté n’est pas dit.