Ils étaient si enfoncés dans l’étude du passé, qu’ils pensaient, sentaient, aimaient, haïssaient, dans des langues mortes. […] Il aimait mieux les arts que les lettres, et, comme on disait au xviie  siècle, les bâtiments que les écrits. […] Mais j’aime mieux ce que Marguerite ne doit qu’à elle-même, et qui est une grâce de l’esprit français. […] Christine ne fait d’ailleurs aucune difficulté de recevoir des secours d’Apollon, et, dans les discours qu’elle tient au poète, elle s’autorise de l’Art d’aimer d’Ovide. […] Il est temps que ce cercle s’étende, et qu’après avoir aimé dans Marguerite de Valois et Marot l’image même de l’esprit, nous adorions enfin dans des écrivains plus rares et plus excellents l’image du génie.