Les premières fonctions qu’il exerça dans la magistrature (substitut du procureur général, puis conseiller aux Enquêtes) lui laissèrent du loisir pour s’occuper activement des lettres, des sciences, et particulièrement des sciences naturelles qu’il aimait passionnément. […] Il est très probable que, sans cette circonstance, et s’il eût été retardé de quelques années dans sa carrière de magistrat, il eût fait son entrée dans la vie littéraire par quelque publication d’ouvrage ; car, dans chaque ordre d’études, il aimait à se rendre compte par écrit de ses pensées. […] Presque tous ceux qui ont joué un rôle dans les affaires publiques n’aiment point à voir écrire sur la politique, le commerce, la législation. […] » (lui, M. de Malesherbes, accusé par Voltaire d’aimer le chamaillis !) […] Elle est rapportée un peu différemment dans les deux éditions de ces Mémoires (1797 et 1816) : je l’aime mieux dans le premier texte de 1797 (t.