» — « J’aime mieux danser que marcher, dit-elle encore quelque part, et j’aime mieux voler que danser. » Bettina, courant, jouant, s’ébattant, est donc en route cette fois pour Weimar. […] Goethe n’aimait ni le sacrifice ni le tourment. […] Tel était, autant qu’un rapide aperçu peut l’embrasser, l’homme que Bettina s’était mise à aimer, mais qu’elle aimait comme il leur seyait à tous deux, c’est-à-dire d’une flamme qui caresse et qui ne brûle pas. […] Elle-même, en ces moments, s’adressant au poète et se plaignant de n’être pas aimée comme elle aime, a raison de s’écrier : « Ne suis-je pas l’abeille qui s’en va volant et qui te rapporte le nectar de chaque fleur ? […] On se dit en lisant ces deux admirables lettres : Que n’a-t-elle aimé Beethoven au lieu de Goethe !