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515. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Ernest Hello » pp. 207-235

Ernest Hello l’aime, lui, cette religion, comme la source de sa vie, comme la moelle de son cerveau, comme le battement de ses artères. […] Il en a marqué la différence dans une phrase sur les femmes, qui les classe d’un seul trait, du reste : « Les femmes aiment ce qui brille, — dit-il, — elles n’aiment pas ce qui resplendit. » Le livre de l’Homme est partout semé de mots semblables. […] Le livre de l’Homme doit attirer tous les esprits qui aiment encore les choses de la pensée. […] J’eusse aimé, par exemple, à lui voir entreprendre l’histoire des Stylites, qui paraît au bégueulisme de ce temps impossible à écrire, ne fût-ce que pour la lui voir jeter, après l’avoir écrite, à la face du inonde et de l’orgueil du monde écrasé ! […] Elle aime les hommes, mais elle ne se laisse pas séduire par leurs faiblesses.

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