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1762. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DÉSAUGIERS. » pp. 39-77

Les Gaulois, on le sait ; ont toujours aimé le vin, et les Français la chanson. […]  ; et, du café des Variétés au café de Chartres, on s’en allait fredonnant la devise de Désaugiers et du Caveau : Aime, ris, chante et bois, Tu ne vivras qu’une fois. […] j’aime mieux croire en tout à la louange manifeste qu’à l’allusion cachée. Désaugiers devait voir la Restauration avec faveur ; s’il avait chanté l’Empire, comme c’était d’usage et de rigueur alors, il était prédisposé par nature à devenir bourbonien ; il aimait les jouissances sociales, les bienfaits de la paix, et la race de Henri IV prêtait de tout point à ses refrains favoris. […] Tendrement aimé de la jeunesse, il la favorisait avec zèle.

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