Mademoiselle de Condé ne donna que Dieu pour rival à l’homme qu’elle aimait, mais elle emporta son amour pour cet homme jusque dans le sein de Dieu même… Sa vie, quand elle prit le parti héroïque de ne plus voir l’homme trop aimé qu’elle ne pouvait pas épouser, devint aussi héroïque que le parti qu’elle avait pris. […] Paul Viollet, qui ne veut pas que cette ravissante Louise de Condé ait aimé au-dessous d’elle, comme si ce n’était pas la triste histoire de tous ceux qui ont immensément aimé, M. […] mais elle aime pour la première fois, et c’est un enchantement imprévu, inconnu et d’autant plus profond qu’il n’a pas d’ivresse. Elle aime et elle est heureuse par cet amour, dont elle n’écrit pas même le nom et qu’elle appelle dans toutes ses lettres « de l’amitié ». […] Mademoiselle de Condé cessa de les écrire, mais cessa-t-elle d’aimer La Gervaisais ?