Il ne s’agit plus de vérité, mais de bon goût et de bon ton. Il ne s’agit plus de dire ce qui est, mais ce qu’il convient de dire. « Qui ne croit rien ne vaut rien », a dit M. de Maistre. […] Or, pour agir avec vigueur, il faut être un peu brutal, croire qu’on a absolument raison et que ceux qu’on a en tête sont des aveugles ou des méchants. […] Nullement ; ils restent écrivains, philosophes, moralistes, et c’est par là qu’ils agissent sur le monde.