Il ne s’agit plus ici ni de Descartes, ni de Locke, ni de Spinoza, ni de Leibnitz, ni même de Maine de Biran, ni de tout autre philosophe dont la vie bien étudiée peut ouvrir comme un jour de souffrance sur la génération des systèmes dans ces vigoureux esprits. Il s’agit d’une femme, et, entre toutes les femmes, de celle-là qui, par sa naissance, ses mœurs, sa vie tout entière, son esprit et son âme, devait le moins tenter la plume brillante et sèche d’un écrivain, qui n’avait jusqu’ici exprimé que des idées et qui, sur le tard de la vie, quand le rayon divin pâlit chez les autres hommes, s’essaie à peindre des sentiments. […] Par quel charme inconnu, nous l’avons dit, cette femme mesquine, corrompue, à moitié folle, a-t-elle agi de cette puissance sur la tête de M. […] En voilà un qui efface le grand philosophe, quand il s’agit de chanter Mme de Hautefort ! […] Voilà pourtant où il en arrive quand il s’agit de Mme de Hautefort.