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969. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »

Il fut moins heureux quand sa gloire ne fut plus contestée, et qu’au lieu de juges défiants auxquels il fallait arracher un éloge, il eut affaire à des amis prévenus, qu’il pouvait contenter avec les négligences de son génie. […] Voiture, pour qui les idées n’étaient qu’un commerce de civilité, et la langue qu’une affaire de mode, raillait Vaugelas de ses scrupules, et de la lenteur avec laquelle il rédigeait ses Remarques. […] Mais ces différences ne servaient qu’à faire les affaires communes, et les caractères n’étaient que des aptitudes particulières, distribuées par Dieu même, aux diverses parties de la tâche de tous.

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