Tailler à même dans la vie, n’est-ce pas plutôt l’affaire du roman ? […] Nous sommes entrés dans l’ère commerciale, industrielle du théâtre : les manieurs d’argent s’en emparent : ils l’entendent comme une affaire : il ne s’agira plus que de fournir au spectateur un minimum. […] On ne sait plus à qui l’on a affaire. Même dans l’éventualité, rare d’ailleurs, où l’on croit avoir affaire à l’élite ou tout au moins à une élite, de combien s’en faut-il que ceux qui la composent soient d’accord entre eux sur l’essentiel. […] Mais l’exploitation de ces deux éléments n’est-elle pas plutôt l’affaire de la musique que du verbe ?