Je continue de citer tout ce qui me paraît un peu saillant, ce pamphlet curieux étant parfaitement inconnu et introuvable aujourd’hui : « Il y a plus de deux cents ans qu’il y eut déjà un tapage en France pour les affaires de huguenots. […] L’aspect change : ce n’est plus à un Vendéen de Savoie qu’on va avoir affaire, c’est à un contemplateur plutôt stoïque et presque désintéressé. […] A Pétersbourg, il est seul ou n’a affaire qu’à des esprits absolus. […] Cet ordre de considérations anodines ne fait rien à l’affaire, à la vérité, qui est de savoir si Bacon a inventé ou non une méthode, et dans quelle vue il la voulait, et où cela menait. […] Et ailleurs, dans une lettre de source encore plus intime, on lit ces détails qui conduisent de plus en plus près et jusqu’à la fin : « Nous osions cependant nous livrer quelquefois à l’espérance, parce que ses facultés morales n’avaient jamais été si vives ni si prodigieuses ; pendant cinquante jours qu’a duré sa maladie, il n’a cessé de s’occuper des affaires de sa charge, de ses affaires domestiques, de la littérature et de la politique ; il nous a dicté plus de cinquante lettres, et trouvait un grand plaisir dans les lectures continuelles que nous lui faisions.