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286. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre V. Swift. » pp. 2-82

Il avait l’âme d’un dictateur, altérée de pouvoir, et ouvertement, disant « que tous ses efforts pour se distinguer venaient du désir d’être traité comme un lord951. » — « Que j’aie tort ou raison, ce n’est pas l’affaire. […] Il était étrange et violent en tout, dans sa plaisanterie, dans ses affaires privées, avec ses amis, avec les inconnus ; souvent on le crut en démence. […] Par cette science détaillée et solide, il importe dans la littérature l’esprit positif des hommes de pratique et d’affaires. […] Pour comprendre ce que devint l’une, il faut comprendre ce qu’était l’autre : l’art dépendit des affaires, et l’esprit des partis fit l’esprit des écrivains. […] La politique est pour eux un intérêt domestique, pour nous une occupation de l’esprit : ils en font une affaire, nous en faisons une discussion.

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