/ 1962
251. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre septième »

Il faut se souvenir de quelle profondeur de désordre Louis XIV tira la France, en prenant en main les affaires. […] S’il ne trouva pas bon qu’ils s’occupassent des affaires de l’Etat, ce fut moins jalousie de son pouvoir ou impatience de la critique, que par une juste idée du rôle de l’écrivain. […] Œuvre nécessaire, surtout dans la nation littéraire par excellence, où, de toutes les grandes affaires, les plus grandes sont celles de l’esprit. […] C’est comme on sait, le genre d’affaires où il tenait le plus à décider par lui-même. […] Dans l’âge mûr, d’ailleurs, le soin des affaires, une certaine passion d’établissement, le besoin de connaître les choses et les hommes, au milieu desquels on a soit à se conduire, soit à se défendre, tant de soucis pressants ne laissent guère le temps de se recueillir.

/ 1962