Stendhal ne tarit pas sur ce point, et, lui aussi, épanche ses sensations et ses sentiments en cette affaire avec un abandon tout italien. […] En pareille affaire, c’est Voltaire, un peu plus clairvoyant que Stendhal, qui avait raison. […] Il suffit, pense-t-il, pour l’accueillir de n’avoir jamais été mêlé aux affaires publiques : « J’ai vécu avec des gens de lettres qui ont écrit l’histoire sans se mêler aux affaires, et avec des hommes politiques qui ne se sont jamais occupés qu’à produire les événements sans songer à les décrire. […] L’idée la plus saisissable de Proudhon en cette affaire est celle-ci. […] On l’est pour ce qui ne concerne pas l’affaire dont on s’occupe, et l’on devient très dogmatique pour tout ce qui la regarde.