On admire Shakespeare et Goethe, on se passionne pour Schiller, on ne joue assidûment que nos auteurs. […] Elle ne l’est point cependant ; il faut encore qu’elle persécute tout ce qui ne l’admire point assez et qu’elle écrase ce qui consent de guerre lasse à l’admirer. […] Ne vous hâtez pas trop d’admirer ; car voici un bien autre sujet de surprise. […] et on l’admire ! […] « Celui qui ne se plaît pas avec Regnard, dît Voltaire, n’est pas digne d’admirer Molière. » La différence de ces deux mots, se plaire et admirer, marque par une nuance très juste l’impression différente produite sur nous par Regnard et par Molière.