La peinture donne à l’âme les fêtes les plus royales et la convie aux spectacles les plus propres à lui faire admirer Dieu visible dans ses œuvres. […] On admire ce mélange comme une merveille dont le modèle ne se rencontrerait pas dans le monde moral, et dont on chercherait vainement le secret dans la nature. […] Se taire, admirer et suivre. […] Goethe admire donc très peu, mais en revanche il estime beaucoup. […] Junius Brutus, par amour de sa ville, immole ses deux fils : nous frémissons, mais nous comprenons ; le citoyen veut que nous l’admirions au détriment du père.