Devant l’art parfait de la main-d’œuvre, ces mérites sont négligés par le lecteur qui admire la dépendance précise des parties et leur progression déduite des données initiales à l’hymne terminal. […] Il admire l’étrange domination de ces contes inhumains, subjuguant son intelligence intacte. […] Cet homme qui fut faible, nerveux, petit, irascible, rancunier, aimant, enfantin, inconstant et affolé, que la vie ballota, heurta, renversa et prostra sans cesse, qui semble s’y traîner en titubant, incertain et enragé, comme sous une rafale un ivrogne, posséda par un contraste, comble d’ironie, l’intelligence lucide, logique, rectiligne que nous avons admirée, l’aptitude aux bizarres combinaisons de la pensée, la vue de tout ce qui est horrible, avec la faculté de dominer ces imanations, d’en faire éclore des œuvres froides, parfaites, et neutres.