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546. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. BALLANCHE. » pp. 1-51

C’est une perpétuelle exclamation ; cette âme expansive aime, admire, adore ; si dès lors elle avait su chanter, elle aurait exprimé plus d’un des sentiments dont la poésie de M. de Lamartine fut plus tard l’organe. […] Il fut de ceux qui, sans la désirer ni la faire, comprirent et admirent la révolution de Juillet dès sa première heure12. […] C’est ce milieu du tableau que j’aime et que j’admire dans l’Orphée ; c’est là que circule le sentiment des temps incertains, cette musique du passé dont M. […] Dans les mêmes morceaux d’Orphée que j’admire pour le sens antique et primitif qu’ils respirent, je n’aime pas moins à retrouver les sources secrètes des affections, des anciennes larmes et du génie de M.

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