J’ai vu faire les libations ; elles ne tombaient pas de coupes d’or ou d’argent, mais de vases d’argile ; et j’ai admiré les hommesde nos jours qui restent si fidèles aux rites et aux coutumes de leurs pères321. » À Athènes, aux jours de fêtes tels que les Apaturies et les Thargélies, chaque phratrie se réunissait autour de son autel ; une victime était immolée ; les chairs, cuites sur lefeu sacré, étaient partagées entre tous les membres de la phratrie, et l’on avait grande attention à ce qu’aucun étranger n’en eût une part322.