— Et qu’y ont-ils admiré ? — 1º La diversité des tons : — s’il y en a de « pindariques » et il y en a d’« horatiennes » ; il y en a de « bachiques » et il y en a d’« héroïques » ; il y en a de « gauloises » et il y en a d’« élégiaques ». — Ils y ont encore justement admiré : 2º La variété des rythmes ; — et, à ce propos, de Ronsard comme inventeur de rythmes ; — il a créé presque tous ceux dont nos poètes ont usé depuis lui et il en a créé qui sont encore inutilisés. — 3º L’ampleur du souffle ; — comparaison de l’Ode au chancelier de l’Hôpital et des Mages de Victor Hugo ; — comment un élément descriptif ou « objectif » s’y glisse ; — et fait insensiblement évoluer le lyrisme vers l’épopée.