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34. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »

S’il en est ainsi, peut-on admettre avec Léon Dumont que l’accumulation de la force, son « emmagasinement dans le nerf » soit ce qui seul cause le plaisir ? […] Si nous admettons un bien-être distinct des plaisirs tranchés et émotionnels, faut-il admettre aussi un état d’indifférence ? […] Mais, si Descartes admet ainsi que le plaisir sensible côtoie la peine, il ne va pas jusqu’à dire que ce plaisir ait pour condition la peine. […] Pour toutes ces raisons, nous admettons qu’il existe des plaisirs de surcroît, qui tiennent à un excédent d’activité ou de stimulation vitale. […] S’il y a réel accroissement de plaisir, c’est qu’il y a excédent véritable, à moins d’admettre que je ne sois forcé de faire croître aussi la peine pour augmenter la jouissance consécutive.

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