Il y prêcha l’Avent. » — Un historien du barreau (si une telle histoire est possible) aurait également à consulter d’Ormesson pour les plaidoiries et actions mémorables des avocats pendant ce laps de temps. […] Louis XIII règne encore, ou plutôt il traîne et achève de mourir : on craint une sédition à Paris (27 avril 1643), « parce que le menu peuple murmurait sur la maladie du roi contre M. le cardinal de Richelieu, sur ce que l’on disait qu’il avait empoisonné le roi, et parlait-on de tirer son corps de Sorbonne et le traîner par les rues, et l’on disait que l’on avait ôté toute magnificence, même retiré son corps. » On retira en effet son corps, et on le porta pour plus de sûreté dans la Bastille, — Quand on reçoit au Parlement son neveu, le marquis de Brezé, pour le duché de Fronsac (30 avril), on ne fait aucune action oratoire, selon l’usage, aucune plaidoirie, « étant trop jeune pour parler de lui, et la mémoire du cardinal étant trop odieuse pour en parler ». […] [NdA] « Je vous mandai samedi comme M. d’Ormesson avait rapporté l’affaire et opiné ; mais je ne vous parlai point assez de l’estime extraordinaire qu’il s’est acquise par cette action.