Lorsqu’on accuse la philosophie des forfaits de la révolution, l’on rattache d’indignes actions à de grandes pensées, dont le procès est encore pendant devant les siècles. […] Or, parmi les mobiles d’action, il n’en est point qui avilisse et déprave davantage. […] J’ai tâché de rassembler, dans cet ouvrage, tous les motifs qui peuvent faire aimer les progrès des lumières, convaincre de l’action nécessaire de ces progrès, et par conséquent engager les bons esprits à diriger cette force irrésistible, dont la cause existe dans la nature morale, comme dans la nature physique est renfermé le principe du mouvement.