Le chœur devint partie intéressée dans l’action, quoique d’une manière plus éloignée que les personnages qui y concouraient. […] De plus, il n’est pas naturel que des gens intéressés à l’action, et qui, en attendent l’issue avec impatience, restent toujours sans rien dire. […] Le chœur, ainsi incorporé à l’action, parlait quelquefois, dans les scènes, par la bouche de son chef, appelé Choryphée. […] On trouve ridicule que l’action tragique soit coupée et suspendue par des sonates de musique instrumentale. […] Il n’y paraît qu’à son tour, et seulement lorsqu’il est nécessaire à l’action, ou qu’il peut contribuer à l’ornement de la scène.