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317. (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159

Racine s’était trop épuisé de génie dans ce premier acte pour se retrouver, dans le chœur, égal à lui-même. […] Personne n’avait ni parlé ni respiré entre ces deux actes. […] L’acte finit au milieu du chant des chœurs agités de terreur et d’espérance. […] L’intervention divine apparaît au cinquième acte par un miracle de zèle dans Joad, de fidélité dans les tribus de Juda et de Benjamin. […] Ainsi Racine, pour qui Athalie fut un acte de foi plus qu’une œuvre d’art, n’est pas seulement arrivé à la beauté, ce ravissement de l’intelligence, mais à la sainteté, ce ravissement de l’âme.

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