Hugo a dû ne savoir à quelle excuse se vouer, pour en arriver à prêter à sa mère défunte, des opinions en contradiction si flagrante avec les actes de sa vie et à nous la montrer traître au parti, traître au roi pour qui elle aurait affronté la mort. […] Dans son livre l’événement semble n’être qu’un coup de foudre dans un ciel serein, que l’acte de violence d’un seul individu. […] Qu’y avait-il donc de si extraordinaire dans l’acte de Victor Hugo, pour troubler ainsi les Pessard de la presse versaillaise. […] Ses talents d’étalagiste littéraire n’eurent pas suffi pour lui assurer cette admiration de confiance, si universelle ; ses actes, plus encore que ses écrits, lui valurent la haute estime de la bourgeoisie. […] L’Événement du 23 août commentait ainsi l’acte : « qu’il nous soit permis de faire observer à M. de Musset que sa détermination ne remplit nullement le but du legs fait par M. le comte de Latour-Landry.