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1090. (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)

Les politiciens se méfient de la littérature ; ils le prouvent par leurs actes, leurs discours et leurs écrits. […] Enfin, lorsqu’on rencontre dans une circulaire signée de M. le Ministre de l’Instruction publique (authentique), des phrases entières écrites dans le plus pur charabia, par exemple : « Que les instituteurs imprègnent leurs leçons d’un souffle amplement patriotique… » et bien d’autres du même acabit, on est endroit de se demander si la connaissance du latin, cette langue si logique et si intransigeante sur la propriété des termes, ne devrait pas être exigée des rédacteurs de nos ministères, afin que nos actes officiels français soient au moins écrits en français.

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