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26. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — III. (Fin.) » pp. 246-261

On l’avait accusé de n’avoir pas donné sa voix‌ à Duclos pour l’Académie française ; cela avait mis entre eux du froid ; il prend soin de se justifier. […] On a nombre de lettres toutes littéraires concernant les Commentaires de Corneille, et que Voltaire adressait à l’Académie sous le couvert de Duclos. […] Bignon, qui étaient arrivées presque en même temps, disait : « Notre Académie défile, j’attends mon heure. » Duclos n’était pas de la bande ni du bataillon ; il n’obtint pas du chef d’autre oraison funèbre. […] À l’Académie, dans les séances ordinaires, Duclos faisait un peu comme partout, il tempêtait au besoin et ne se refusait pas ses jurons d’habitude. L’abbé Du Resnel lui disait doucement : « Monsieur, on ne doit prononcer à l’Académie que des mots qui se trouvent dans le Dictionnaire. » L’abbé de Voisenon, qui reconnaît que Duclos était peut-être celui de toute l’Académie qui entendait le mieux la métaphysique de la grammaire, l’y trouvait « d’un caractère trop peu liant et trop républicain ».

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