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1567. (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.

Son ami Juste Olivier songeait à le faire nommer professeur à l’Académie de Lausanne, et Sainte-Beuve ne demandait pas mieux que d’y faire un cours sur le sujet qui, dans ce temps-là, le passionnait. […] Ce mélange de force et de douceur, cette pensée ferme et souple, ce christianisme intérieur, cette noblesse d’âme, Sainte-Beuve a parfaitement vu et apprécié tout cela, non seulement dans l’article du 15 septembre 1837, mais dans bien d’autres endroits, et plus particulièrement dans une note sur l’Académie de Lausanne qui figure à la fin du tome Ier de Port-Royal, et enfin dans l’article nécrologique qu’il donna aux Débats le 17 mai 1847, et qui se trouve reproduit dans les Derniers Portraits (1852) ou Portraits littéraires, III (1864). […] Il conviendrait sans doute ici de rappeler les différentes circonstances de la nomination de Sainte-Beuve à l’Académie de Lausanne, mais ce sont les relations de Vinet et de Sainte-Beuve qui, seules, nous intéressent. Je me bornerai donc à dire que Vinet avait appris avec plaisir que Sainte-Beuve devait donner un cours à l’Académie, d’octobre 1837 à juin 1838, et que ce cours serait sur Port-Royal.

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