Premièrement, la loi promulguée, si je puis ainsi dire, par Corneille dans son Cid, et comme renforcée ou même exagérée déjà dans sa Rodogune — et depuis, dans son Héraclius ou dans son Attila, — Racine, dans son Andromaque, l’a dégagée de ce qu’elle avait encore de trop rigide ou de trop absolu. […] Assez informés de « l’homme en général », c’est l’homme en particulier que nous voudrons désormais connaître ; assez informés par Tartufe et par Harpagon de l’avarice et de l’hypocrisie absolues, de ce qu’elles ont de commun dans tous les hommes dont elles sont le vice, nous voudrons savoir maintenant en quoi l’hypocrisie d’un grand seigneur ou l’avarice d’un bourgeois diffèrent exactement de celle d’un paysan ou d’une vieille dévote.