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1042. (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363

Maître absolu de la langue qu’il avait étudiée avec une patience monastique, André Chénier, s’il eût vécu plus longtemps, aurait trouvé pour l’amour une expression supérieure à l’expression païenne. […] Chacune de ces deux intentions, prise dans un sens absolu, réalisée jusqu’en ses dernières conséquences, eût été absurde. […] D’ailleurs cette parole ne doit pas être prise dans un sens absolu ; si les œuvres de M.  […] Après avoir proposé aux poètes dramatiques la réalité comme but suprême du drame ; après avoir proclamé au nom de cette réalité la mesquinerie de la tragédie et de la comédie, il a traité l’Espagne du xvie  siècle et la France du xviie avec un mépris absolu. […] Mais je crois devoir blâmer d’une façon absolue les menaces de mort proférées par Henri, lorsque Marianna se décide à le quitter.

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