Le groupe est localisé, relatif ; le principe est universel et fragment d’un absolu. […] Tout est dans tout, c’est l’absolu ; mais nous ne marchons que pas à pas, de relativité en relativité ; l’absolu, ce serait la béatitude, l’immobilité ; l’ascension infinie vers l’idéal, c’est la vie même. […] C’est précisément dans la poésie, dans l’art en général, que nous constatons cette tendance irrésistible de l’homme vers l’humanité, de l’esclave vers la liberté, du relatif vers l’absolu. […] Mais encore : d’où vient ce désir de perfection, cette soif éternelle de l’absolu chez l’homme que la réalité relative étreint de toutes parts ? […] Au sens propre, absolu, du mot, il n’y a pas de création ; il n’y a que des combinaisons nouvelles d’éléments déjà connus.