Il a eu pour femmes de chambre de sa toilette officielle et publique, la coquinerie et l’honnêteté, Voltaire et Walter Scott, qui l’ont attifé tous les deux, et trop attifé ! Il n’est point un Rabelais, comme l’a dit Voltaire ; il n’est même pas le second après Rabelais, comme l’a dit Walter Scott. […] Telle est la plaisanterie de Swift, ce sanglier saxon, qui n’a pas d’articulation dans le cou et qui se retourne tout d’une pièce ; tel est l’esprit de ce Voltaire anglais, de ce bouffon au masque immobile, qui, à force de sérieux, finit par être sinistre, et qui l’a été, une fois, plus que les fossoyeurs de Shakespeare bouffonnant avec des têtes de mort dans le cimetière d’Elseneur.