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94. (1887) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Troisième série pp. 1-326

Krantz ne l’étudiera que dans l’Art poétique ; il nous reste Racine, et encore de Racine l’unique Bérénice ; il nous reste enfin Mme de La Fayette, ou plutôt la Princesse de Clèves. […] Mais si Racine, avec tout son art et tout son esprit, n’avait pas, au contraire, possédé cette expérience, il ne serait pas Racine, et ses tragédies vaudraient celles de Voltaire. […] Car, autrement, nous aboutirions à cette étrange conclusion qu’y ayant onze tragédies de Racine, dont sept ou huit au moins sont des chefs-d’œuvre, Racine lui-même n’aurait pas pu y en ajouter une douzième. […] Mais c’est bien de Racine que tout cela procède. […] Mais, dans les romans de Prévost, comme dans les tragédies de Racine, l’amour éclate aussitôt de toute sa violence.

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