Racine et Shakespeare]. On a seulement fait observer, sur ce mot, que, si le « romanticisme » n’était que le « modernisme », Racine, Boileau, Voltaire auraient donc été des romantiques à leur heure, ce qui est parfaitement insoutenable. […] Leur préoccupation de leur personne leur dérobait la vue des progrès de la science ; et, il faut bien le dire, jamais poètes au monde, pas même Racine ou Boileau, ne s’étaient montrés moins curieux, plus insouciants de tout ce qui n’était pas leur art, — de mécanique ou d’astronomie, de physique ou de chimie, d’histoire naturelle ou de physiologie, d’histoire et de philosophie, — que les Lamartine, les Hugo, les Musset, les Dumas, les Gautier. […] En second lieu, ce qu’une littérature « sociale » a pour elle — dans le pays de George Sand et de Lamennais, de Voltaire et de Montesquieu, de Bossuet et de Racine, de Montaigne même et de Rabelais, — c’est d’être conforme à la tradition quatre ou cinq fois séculaire du génie français. […] Guizot, sa « Préface » pour la réédition du Shakespeare de Letourneur, Paris, 1821 ; — Stendhal, Racine et Shakespeare, Paris, 1823-1825 ; — Ch.