Racine avait eu à se louer d’abord de Chapelain pour ses premières Odes, et avait reçu de lui des encouragements. […] Boileau ne se tint pas ; Racine avait beau lui faire des signes, le prétendu bailli prenait feu et allait se déceler dans sa candeur. […] Nous atteignons, par cette Épître à Racine, au comble de la gloire et du rôle de Boileau. […] Boileau avait plus de verve devant le monde, plus d’entrain social que Racine ; il payait de sa personne. […] Le roi à table s’informait souvent de sa santé ; les princes et princesses s’y joignaient : « Vous fîtes, lui écrivait Racine, l’entretien de plus de la moitié du dîner. » Boileau était chargé avec Racine, depuis 1677, d’écrire l’Histoire des campagnes du roi.