Racine et la tragédie sont les deux horreurs d’Auguste Vacquerie. […] « Nous comprenons que les dévots à Racine, — dit-il, outré d’une admiration « qui subsiste et qui ne lui paraît plus le dernier mot de la critique humaine ; — nous comprenons que les dévots à Racine le préfèrent à Shakespeare, mais nous nous étonnons qu’ils le préfèrent à une bûche. » La tragédie, dont il n’ose pas parler dans Corneille, quoiqu’elle y soit, comme dans Racine, essence, formes, unité, langage, convention, sottises, tout enfin ! […] C’est le fameux mot : « Racine est un polisson. » Eh bien, Vacquerie l’a dépassé ! « Racine — dit-il — est une vieille botte. » Il est évident qu’un polisson, tel polisson qu’il soit, est dans l’humanité au-dessus d’une vieille botte, et que la mémoire de Racine, tout humiliée qu’elle fût depuis longtemps par un premier coup de pied romantique, ne s’attendait pas à cette botte-là ! […] Il y a des gens qui vous disent que Vacquerie est un talent solennel, emphatique, emporté ; qu’il hait Racine parce qu’il a toutes les nuances du goût et de la tendresse.