Je réponds donc : 1º Évidemment : ni Ronsard, Malherbe et Racine ; ni Vigny. […] Or la langue de Ronsard et de Racine n’est pas naturellement poétique, comme l’italien ou le provençal. […] … Mais, par contre, si l’unité française s’était réalisée au profit des comtes de Toulouse par exemple, il y aurait des chances pour que les Ronsard ou les Racine de notre littérature n’eussent pas été gentilshommes vendômois ou natifs de la Ferté-Milon. […] Chaumié est juste dans son ensemble, en s’en tenant strictement aux véritables grands poètes, comme Ronsard, Malherbe, Corneille, Racine, La Fontaine, Lamartine, Musset et Victor Hugo. […] À quoi tient-il que Marot soit inférieur à Ronsard, Gautier à Hugo, Émile Augier à Racine et Laurent Tailhade à Verlaine ?