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763. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre IV. L’écrivain (suite) »

Le grand lustre qui flamboie à Paris n’apparaît là-bas que comme une chandelle ; toutes les lumières amoncelées au centre laissent le reste dans un demi-jour. […] Aujourd’hui nous avons la littérature de Paris ; la croyez-vous plus naturelle que l’autre ? […] Paris, aujourd’hui, est comme Rome sous les Césars, ou Alexandrie sous les Ptolémées, un terreau puissant, étrangement composé de substances brûlantes, capable de produire des fruits extraordinaires, maladifs souvent, enivrants parfois, mais que le sol natal ne revendique pas.

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