Son père, qui était venu s’établir à Paris, le mit pour faire ses études au collége Mazarin, et l’écolier, en terminant, y eut pour professeur de rhétorique Geoffroy, nature peu délicate assurément, mais plus nourri de l’antiquité et des Grecs qu’on ne l’était généralement alors, même au sein de l’Université. […] Pendant les deux ou trois premières années qui suivirent son retour, nous le perdons un peu de vue : il ne resta pas tout ce temps à Paris. […] Paris, ce deux vendémiaire, Radet, Piis, Deschamps, Ségur. […] C’est Tyrtée ou Callinus qui a dit, s’adressant à la jeunesse oisive : « Jeunes gens, vous vous croyez en pleine paix, et la guerre embrasse toute la terre. » Ceci s’appliquerait très-bien au très-petit nombre de jeunes gens ou d’hommes jeunes encore qui avaient trouvé moyen d’éviter la conscription et de rester à Paris sous l’Empire. […] J’ai parlé de ses belles et grandes chansons ; mais il y a celles de genre, les miniatures, le Palais-Royal d’alors, les rues d’alors, Paris à cinq heures du matin, à cinq heures du soir.