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488. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. VILLEMAIN. » pp. 358-396

Vaincu dans le concours de Montaigne, il ne tarda pas à quitter Paris et l’arène, comme fait le taureau noblement jaloux, qui cède le champ au jeune vainqueur. […] Quand il revit Paris dix années après son départ, le monde avait changé, et, en se rencontrant l’un l’autre, ils ne se reconnurent plus. […] On nous a rappelé qu’il avait été absent de Paris six ans consécutifs et non pas dix ; qu’après un voyage dans le Midi en 1811, il était revenu à Paris en 1812, avait publié dans le courant de cette année son Éloge de Montaigne, et n’était reparti pour son long séjour en province qu’en 1815. […] Jay des articles pour le Journal de Paris : ces articles, à mesure qu’il les écrivait, devinrent peu à peu, sous sa plume fertile, tout un volume, comme cela lui arriva aussi pour Suard ; mais le volume sur Montaigne est, par malheur, resté dans ses papiers. […] (Note de 1836.) — Les Œuvres de Victorin Fabre ont depuis été publiées en effet, et j’ai écrit à cette occasion deux articles qui résument toute ma pensée à son égard (Revue de Paris, 11 juin 1844 et 8 février 1845).

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