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396. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. »

Quand Maurice de Saxe s’avisa de commencer ses Mémoires, trop tôt interrompus, c’était dans les premiers mois de 1724 : il n’avait que vingt-sept ans ; il était à Paris, et se trouvait dans un de ces intervalles d’oisiveté et d’ennui, comme il en eut souvent dans son active et dévorante existence. […] Paris, Klincksieck, 11, rue de Lille. […] (Voir sur cette action de Denain un article dans le tome VI des Nouveaux Lundis, et aussi l’article Villars du tome XIII des anciennes Causeries du Lundi ; je recommande la seconde édition de ce tome XIII, où j’ai ajouté, quelques notes l’article Villars.) — Il y a des gens à qui il est tout à fait égal, pourvu qu’on signe la paix, que les Allies soient aux barrières de Paris ou à la frontière. […] Le maréchal, la rassurant avec quelque ironie, lui répondait qu’on l’avait vu à Paris, qu’il en était reparti le lendemain, à ce qu’on disait : « Ce qu’il y a de certain est qu’il n’est point mort, comme vous le croyez. […] Saint-René Taillandier (page 350): elle avait été donnée primitivement dans cet excellent et copieux Recueil où tout le monde a puisé, Lettres et Mémoires du maréchal de Saxe (cinq volumes, publiés à Paris en 1791, par le général de Grimoard, un éditeur modeste éclairé, utile, et qui en tout ceci l’on doit beaucoup sans peut-être assez le dire.

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