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902. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

Bossuet, dans son admirable langage, découvre « cet incurable ennui qui fait le fond de la vie humaine depuis que l’homme a perdu le goût de Dieu. » On sent sous l’apparente gaîté de Molière une certaine dose d’amertume ; son Don Juan laisse une impression de tristesse, et son chef-d’œuvre est le portrait du personnage sévère qui va chercher une solitude « où d’être homme d’honneur on ait la liberté. » Les aperçus de Larochefoucauld sur l’homme révèlent une philosophie morose.

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